Abrégé de la vie des plus fameux peintres: avec leurs portraits gravés en taille douce, les indications de leurs principaux ouvrages, quelques réflexions sur leurs caractères, et la maniere de connoître les desseins et les tableaux des grands maîtres, Volume 2

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Popular passages

Page 184 - Auguftins 5 le vœu de Louis XIII. à genoux devant la chapelle de la Vierge à Notre-Dame , cinq grands tableaux dans le chapitre...
Page 421 - Gillot dessinoit avec beaucoup d'esprit et de goût; mais il étoit peu correct et peignoit médiocrement; aussi ses ouvrages ont-ils été inhumés avec lui. Il est facile d'imaginer quelle fut la joie de Gillot de trouver un jeune peintre qui suivoit la même route; il le logea dans sa maison et lui enseigna tout ce qu'il sçavoit de son art : on peut dire qu'en peu de temps le disciple égala le maître; à peine discernoit-on leurs ouvrages. Wateau se distingua, dans la suite, par une plus grande...
Page 262 - Dans la galerie de l'hôtel de Touloufe un Seigneur en robe de chambre qui reçoit la vifite d'un guerrier.
Page 414 - ... dans les cheveux , les plumes, les broderies des draperies, les parties de linge &: les dentelles. On reconnoît par le beau maniement du crayon & du pinceau jufqu'à la qualité des étoffes, le beau fini ne peut être poufle plus loin, joint à l'intelligence des lumières &; l'accord des fonds...
Page 424 - ... blanc, le fond du papier faisoit cet effet : on en voit beaucoup aux deux crayons de pierre noire et de sanguine, ou de mine de plomb et de sanguine qu'il employoit dans les têtes, les mains et les chairs; quelquefois les trois crayons étoient mis en usage; une autre fois il se servoit de pastel, de couleurs à l'huile, à gouache; enfin tout lui étoit bon, excepté la plume, pourvu que cela fit l'effet qu'il...
Page 306 - de leur ficelé , & furtout de leurs compatriotes , on leur » rendra la juftice qui leur eft due , lorfque le temps y aura » ajouté la beauté , & fi cela fe peut dire, le vernis qu'il don» ne toujours aux excellens tableaux.
Page 359 - L'expreffion , la correction , le choix des belles formes , beaucoup de noblefTe , un grand fini , la beauté , la force 6c l'harmonie du coloris fe trouvent raflemblés dans les ouvrages de François de Troy. Ses tableaux fe foutiennent dans les cabinets auprès de ceux des plus grands maîtres des écoles de Lombardie & de Flandre. Il...
Page 420 - ... roy. Son père, d'une condition médiocre, ne négligea rien pour favoriser son penchant naturel. Il le mit d'abord chez un assez mauvais peintre de la même ville; Wateau, qui par l'ardeur de son travail se rendit assez habile pour connoître le foible mérite de son maître, le quitta pour en suivre un autre qui avoit du talent pour les décorations de théâtre. En 1702, il vint avec lui à Paris où l'Opéra l'avoit mandé, et travailla à ce genre de peinture; mais son maître étant retourné...
Page 264 - ... qu'en deux ou trois heures il finissait une figure grande comme nature. Le coloris, qu'il avait beaucoup étudié à Venise, était sa principale partie; il savait mieux que personne le mélange des couleurs, ce que Pline appelle...

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